Indications et résultats des radiographies thoraciques pédiatriques aux CHU de Lomé

Introduction : la radiographie du thorax est un outil de diagnostic essentiel dans la prise en charge du patient pédiatrique et les indications sont diverses. La demande croissante de ces examens dans notre pratique et aussi la nécessité d'évaluation de leur utilité ont motivé ce travail. L'objectif était d'identifier les indications cliniques et les résultats des radiographies thoraciques pédiatriques.Matériels et méthodes : il s'agissait d'une étude transversale, réalisée de janvier à juin 2018, dans les services de radiologie des deux CHU de Lomé. Elle a concerné toutes les radiographies thoraciques réalisées chez les enfants âgés d'un jour à quinze ans. La collecte des données a été faite à l'aide d'une fiche renseignant sur les données démographiques, les indications et les résultats des radiographies. Le logiciel Epi Info 7 a servi pour le traitement des données. Résultats : deux-cent quatre-vingt-dix radiographies thoraciques ont été enregistrées (155 garçons et 135 filles). L'âge moyen était de cinq ans, quatre mois, dix-huit jours. Les nourrissons (34,1%) et les petits enfants (28,6%) étaient les plus représentés. Les internes (40,3%) avaient prescrit le plus grand nombre de radiographies, suivis des médecins généralistes (27,2%) puis des médecins pédiatres (23,8%). Les anomalies auscultatoires pulmonaires étaient les principales indications des radiographies thoraciques (30%) suivie de la toux (20,34%) puis du bilan préopératoire (11,4%). On avait noté 192 radiographies pathologiques (66,2%). Les principales lésions étaient, les anomalies parenchymateuses (74,5%) la cardiomégalie (18,2%) et la pleurésie (5,2%). Conclusion : la pathologie du bas appareil respiratoire était la principale indication de la radiographie thoracique et les anomalies parenchymateuses pulmonaires étaient les plus observées

Apport de la radiographie conventionnelle dans les traumatismes de l'extrémité supérieure du fémur et du bassin de l'adulte dans un hôpital de district au Togo

Objectifs : Etablir le profil épidémiologique des traumatisés, répertorier et décrire les caractéristiques des lésions visibles à la radiologie conventionnelle. Matériels et méthodologie : Il s'est agi d'une étude prospective et analytique de 12 mois (mai 2010 à avril 2011) concernant l'analyse radiographique de 302 examens de la hanche ou du bassin traumatique de l'adulte, colligés dans un service de radiologie d'un centre hospitalier préfectoral. Résultats : Il était noté une prédominance masculine avec sex-ratio 2,6. L'âge moyen des patients était de 60 ans avec des extrêmes de 18 à 95.Les accidents de la voie publique (AVP) dans 60,26% constituaient les plus fréquentes circonstances de survenue des lésions dont la fréquence était de 39,40 %.La radiographie du bassin de face en position couchée (100%), le profil urétral (25%),) et le profil chirurgical d'Arcelin (2,3%) ont été réalisés. Les lésions répertoriées étaient les fractures trochantériennes (40,33 %), les fractures cervicales (30,25 %), les fractures du cotyle (15,9 %) et les luxations (13,44 %). Au niveau du massif trochantérien, les traits de fractures étaient obliques (33,33%), multi-fragmentaires (25%), spiroïdes(22,91%). Au niveau du cotyle les traits dominants étaient obliques (42, 21%) et transversales (36,84 %) . Les fractures du col étaient classées en Garden I (20%), Garden II (,4%), Garden III (48%) et Garden IV (28 %). Les luxations postérieures étaient prédominantes dans 68,75% vs 31,25% de formes antérieures. Conclusion La radiographie conventionnelle reste est un outil de diagnostic indispensable et incontournable dans l'exploration de la pathologie traumatique de la hanche dans les situations d'urgence surtout en milieu rural où font défaut les moyens d'imagerie en coupe et les mains qualifiées